Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 09:01
Comme des millions de Français, les salariés du siège de Brice au Mans ont sans doute vu "Bienvenue chez les Ch'tis". Dans la vraie vie, pourtant, la perspective qui leur est offerte de rejoindre Roubaix ne les fait pas franchement rire. Consécutive au rapprochement de l'enseigne avec Jules et Brice, la décision de déménager le siège sarthois ne plaît guère aux employés. Depuis la semaine passée, 71 des 104 salariés concernés sont en grêve (photo Le Mans TV) et bloquent l'entrepôt. Alors que la plupart des salariés ont décliné les propositions de mutation dans le Nord, le conflit porte sur les mesures d'accompagnement : congés de reclassement et indemnités de licenciement. La direction propose 10 000 euros ; les syndicats réclament 15 000 euros plus 3 000 euros par année d'ancienneté.


Partager cet article
Repost0
16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 22:19

Le lien vers l'interview de Hugues Mulliez mise en ligne par le Journal du Net suite à la conférence de presse de ce mardi 16 juin. A cette occasion, le patron fondateur de Youg's a indiqué que les deux réseaux seraient exploités sous la seule enseigne Surcouf. Rénovés
, les 5 points de vente de l'ancienne filiale de PPR vont adopter une politique commerciale fondée d'une part sur un élargissement de l'offre et d'autre part sur une baisse des prix de manière à ce que les prix en magasin soient au niveau de ceux pratiqués sur les sites de vente en ligne.
Partager cet article
Repost0
11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 16:30


C'est fait. Dans un très bref communiqué le groupe PPR a annoncé ce jeudi 11 juin avoir cédé sa filiale Surcouf à Hugues Mulliez, propriétaire de l'enseigne Youg's. Une transaction atypique du fait de l'écart considérable de taille et de notoriété entre ces deux entreprises spécialistes de la distribution de matériel informatique. Une fois n'est pas coutume, c'est le petit qui croque le gros. Fondé en 1999 par Hugues Mulliez, fils de Stéphane (pour sa part créateur de l'enseigne Picwic), Youg's compte trois magasins à Villeneuve d'Ascq (59), Hénin-Beaumont (62), Lieusaint (77) et peine à ouvrir son 4e (voir ma brève du 4 juin). Surcouf, de son côté, a été créé en 1992, repris par PPR en 2000, et a réalisé l'an passé au travers de ses cinq points de vente (dont deux "locomotives" parisiennes) un chiffre d'affaires de 225 millions d'euros.
Le montant de la transaction n'a pas été communiqué. On sait seulement 1) que François-Henri Pinault avait un besoin urgent de séparer de cette enseigne qui enchaînait les pertes depuis quatre ans 2) que les Mulliez ne sont pas du genre à surpayer leurs rares acquisitions.
Hugues Mulliez intervient ici à titre individuel, en marge de l'association familiale. Il était même en concurrence potentielle avec deux autres entités concernées par la distribution d'informatique (reliées, elles, à l'AFM) et qui avaient toutes les raisons de s'intéresser à ce dossier : Grosbill, la filiale d'Auchan, et Boulanger.
Partager cet article
Repost0
9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 05:39



Dans quelques semaines, le 1er juillet précisément, le taux de TVA dans la restauration va tomber de 19,5 % à 5,5 %. Un abaissement qui était réclamé à cor et à cri depuis des années par les professionnels. Alors que le secteur subit de plein fouet la crise économique, les clients peuvent-ils s'attendre à voir baisser significativement le montant des additions ? Quel va être l'impact de ce changement au sein des enseignes d'Agapes, n°2 de la restauration commerciale en France derrière McDonald's ?
Agapes Restauration n'ayant de groupe que le nom, chacune de ses enseignes est libre d'appliquer comme elle l'entend les directives du "contrat d'avenir" négocié par la profession avec le gouvernement. De la même manière qu'il n'existe pas de synergies entre les différentes chaînes, il n'y a pas eu non plus de consignes globales données au sujet de la répercussion de la baisse de TVA. A priori, Les 3 Brasseurs devraient se contenter du minimum légal, à savoir sept produits en baisse. Tout comme Amarine, qui est en grande difficulté. A la faveur de ses menus "board" amovibles, Flunch devrait pour sa part jongler en fonction des évènements. Quant à Pizza Paï, qui a le vent en poupe, l'enseigne pourrait afficher 14 produits en baisse plutôt que sept. 
Globalement, l'impact sur l'addition sera très peu perceptible par le consommateur, de l'ordre de - 2 % sur la note. L'esprit de l'accord passé entre les restaurateurs et le gouvernement est de redistribuer le bonus de TVA en trois tiers : 1/3 pour le consommateur, 1/3 pour les salariés et 1/3 pour l'investissement. Le groupe Agapes Restauration ayant largement les moyens de son développement, ce dernier tiers deviendra donc du bénéfice et compensera partiellement la baisse de résultat attendue sur 2009 du fait de la crise.
Partager cet article
Repost0
4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 09:35



Fondée en 1999 par un ex-Décathlon, Thierry Mayolle, la chaîne Terres et Eaux vient d’être rachetée par le groupe Oxylane. Spécialiste de la chasse et de la pêche, également dotée d’un rayon équitation, l’enseigne compte quatre points de vente à Lille-Seclin, Amiens-Boves, Witry-les-Reims et Caen-Fleury (photo © Ouest-France). Un cinquième est attendu à Rennes-Cap Malo mais le dossier a pris du retard.

En 2007, Oxylane s’était positionné sur ce même marché avec Fonisto, qui compte aujourd’hui deux magasins, à Barentin (Seine-Maritime) et sur la zone d’Englos (Nord). En fait, il semblerait que le géant nordiste ait été informé des difficultés rencontrées par son ancien cadre pour gagner de l’argent (d'où le retard sur Rennes). En lançant sa propre enseigne, Oxylane l’encourageait, d’une certaine manière, à lui céder son entreprise. Ce qui vient donc d’être fait. Les deux enseignes vont prochainement fusionner.

Logiquement, vu son ancienneté et son parc, Terres et Eaux devrait être conservé en tant que bannière. Au plan du concept, en revanche, la formule de Fonisto a l’avantage d’une offre plus discount, plus en phase avec le savoir-faire d’Oxylane. « Proposant moins de services et une largeur d’offre réduite, elle est d’autre part plus facile à rentabiliser », explique un bon connaisseur du dossier.

La distribution des équipements pour la chasse et la pêche se caractérise par son stock très coûteux. La rotation des produits est lente et certains articles, telles que les armes, sont à des prix élevés qui pèsent au niveau du bilan. C’est notamment pour cette raison que Fonisto ne vend pas de fusils. Le marché des armes, en outre, est en forte baisse du fait de l’érosion des effectifs de chasseurs. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si chez Décathlon, le rayon est à 80 % composé de textile / chaussant et d’aliments pour chien de chasse.

Depuis les difficultés hexagonales de la chaîne allemande Kettner (qui ne compte plus que deux magasins à Paris et Metz), il n’y a plus de grande enseigne d’envergure nationale  sur ce marché. Mis à part les petits rayons de Décathlon, seuls subsistent dorénavant les armuriers de quartier et donc cette nouvelle entité qu’Oxylane entend développer en fusionnant Terres et Eaux et Fonisto.

Partager cet article
Repost0
2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 04:48


La France ne représente plus que la moitié de l'activité d'Auchan. Même si l'Hexagone reste le creuset des initiatives du groupe, un nombre croissant de nouveaux concepts démarrent dans les filiales étrangères. Par exemple, c'est l'Italie qui, il y a cinq ans, avait développé l'enseigne Simply, devenue depuis la
bannière du groupe sur le format supermarchés. Cette fois, c'est au tour d'Auchan Russie d'exporter son savoir-faire. Apparu à Moscou l'an passé, Auchan City va faire son entrée en France l'an prochain. Conçue initialement pour relancer les petits hypermarchés de centre-ville rachetés à Ramstore, cette déclinaison de l'enseigne au rouge-gorge a obtenu de tels résultats que la direction générale du groupe a souhaité en élargir le déploiement à d'autres pays. En France, c'est Tourcoing qui, à l'automne 2010, accueillera sur 4 000 m² la première unité dans le cadre du nouveau centre commercial (maquette ci-contre) développé par le promoteur Altarea. Par rapport au grand hypermarché de périphérie à forte capacité d'attraction qui constitue le coeur de métier d'Auchan, cette variante urbaine se distingue à la fois par la taille réduite de sa surface et par son implantation de coeur de ville.
Autant que l'exploitation de petits hypers, c'est la vocation urbaine qui, à Tourcoing, représente le challenge à relever. Contrairement au projet d'Aucha
n Gourmand attendu en 2012 à Marseille, dans la cité textile nordiste Auchan City devrait adopter un positionnement plus populaire. C'est tout le travail d'optimisation de l'offre et de mise au point du concept auquel s'attache Marc Lambert, l'ancien directeur régional Nord en charge du dossier.
La nouvelle enseigne Auchan City vient enrichir la palette des concepts dont s'est dotée le groupe pour les magasins de taille intermédiaire. Il y a tout d'abord Les Halles d'Auchan (8 unités en région parisienne centrées sur une offre discount de produits frais et sur les gros conditionnements). Il y a également en Italie les prototypes Maxi Simply et Iper Simply développés par Sma.
Parallèlement, la version standard de l'enseigne Auchan est aussi exploitée sur des points de vente de la tranche 3 500 / 5 000 m². Notamment par le franchisé Schiever, qui possède 7 petits Auchan en Bourgogne. Sur le même créneau, quelques gros Atac (des anciens Mammouth en fait) vont prendre l'enseigne Auchan d'ici la fin de l'année. Il s'agit notamment des magasins de Péronne, dans la Somme, de Brives-la-Gaillarde, en Corrèze et d'Aussillon-Mazamet, dans le Tarn.
Partager cet article
Repost0
28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 08:37


C'est mercredi 8 avril, en pleine séance de comité central d'entreprise que l'affaire avait éclatée. Interpellée par les représentants du personnel, la direction d'Auchan avait été contrainte de lever une partie du voile sur l'existence, depuis 2003, d'un plan d'attribution  de stocks-options dans l'entreprise. Les élus avaient laissé éclater leur mécontement lorsqu'ils s'étaient aperçu que les provisions comptables relatives à ces bonus avaient amputé d'1,2 million d'euros le montant global de la prime de participation redistribuée aux salariés. Leur mobilisation a payé. Le 6 mai, la direction du groupe a proposé de "neutraliser le contre-coup financier" de ces stocks-options.
Pour autant, le plan d'attribution n'est pas remis en cause et, surtout, le flou le plus total continue de régner sur les modalités de cette distribution d'actions gratuites. Selon des sources internes, tout indique que les titres octroyés aux dirigeants bénéficiaires n'ont pas été pris sur la partie "familiale" du capital du groupe mais prélevés dans Valauchan, directement au niveau de la caisse de rachat dédiée aux entrées / sorties des actionnaires salariés. Contacté, le service communication se refuse à tout commentaire. Dans quelle proportion ces prélèvements ont-ils contribué à la baisse de la part de capital détenu par les salariés, tombée en cinq ans de 16 % à 11 % ? Mystère ! Dans les documents Valauchan, le sujet est soigneusement évité. Ce défaut de transparence renvoie à un problème plus global de gouvernance du FCP et de responsabilités des élus siégeant à son conseil d'administration.
Mais de manière assez surprenante, ces carences préoccupent assez peu en interne. Avec 110 000 porteurs de parts et un milliard et demi d'euros de capitalisation, Valauchan est pourtant l'un des principaux FCP de salariés-actionnaires de France.


Depuis 30 ans, les soirées Valauchan, au cours desquelles sont annoncées les valeurs de parts, sont un élément fort de la culture du groupe Auchan. Il n'empêche, l'intérêt des salariés porté à la gouvernance du FCP est tout relatif.


Bien que reposant sur l'élection dans chaque magasin de représentants de porteurs de part (les RPP), la désignation des élus Valauchan est, dans les faits, souvent affaire de cooptation. Une situation facilitée par le fait que les délégués du personnel se tiennent à l'écart des élections Valauchan. Par nature en délicatese avec un système qui amène les salariés à s'intéreser à la rémunération de leur capital au lieu de celle de leur seul travail, les syndicats n'ont jamais été en situation de peser sur la gouvernance du FCP. D'où leur incapacité, par exemple, à amener la direction du groupe ou les élus du conseil de Valauchan à davantage de transparence. Y compris concernant la juste évaluation des actifs de l'entreprise par les experts "indépendants" en charge de déterminer annuellement les valeurs de part.
Il y a quelques mois, Arnaud Mulliez avait signé dans Le Monde une tribune dans laquelle il mettait en garde le gouvernement contre le déblocage anticipé des sommes issues de la participation légale aux bénéfices. Selon le patron d'Auchan France, en permettant les retraits avant le terme des cinq ans, Nicolas Sarkozy, tout à sa volonté d'encourager la consommation et de soutenir les dépenses des ménages, a remis en question la notion d'épargne à moyen ou long terme qui prévalait jusque là.
Le gouvernement n'a pas le monopole du déboulonnage des principes fondamentaux qui régissent l'actionnariat salarié. Les dirigeants d'Auchan doivent savoir qu'à chaque fois qu'ils organisent l'opacité autour d'une décision relative au FCP, ils se mettent en situation de rompre le pacte de confiance passé avec leurs salariés actionnaires. Déjà que sur une population de collaborateurs payés majoritairement peu au dessus du Smic, la tentation est grande pour beaucoup de retirer les sommes. Alors si en plus, ceux qui sont en mesure de placer se mettent à douter ...
Partager cet article
Repost0
26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 16:57

le nouveau président du Conseil de surveillance d'Oxylane ?

Trente trois ans après avoir fondé Décathlon, Michel Leclerq a laissé ses fonctions en mars à la tête du groupe nordiste. Son successeur n'est autre que l'un de ses quatre fils, Olivier, 45 ans. Le Blog Mulliez dresse le portrait de cet entrepreneur atypique qui n'est pas sans détonner au sein du clan Mulliez.
Cet article inaugure une nouvelle série baptisée "Portraits", visant à mieux faire connaître les dirigeants de la galaxie Mulliez.
Olivier Leclercq, au centre sur la photo, accueille dans son hôtel Olivarius deux des Champions du Monde de 1998 : Christophe Dugarry et Zinedine Zidane.
Il y a un proverbe, dans le Nord, qui dit que lorsqu'un Roubaisien gagne de l'argent, il le dépense alors que le Tourquennois, lui, le montre. Bien que n'ayant jamais vécu à Tourcoing, le berceau de sa famille, Olivier Leclercq est une bonne illustration de cet adage populaire. Moins complexé vis-à-vis de l'argent que ne le sont ses cousins Mulliez qui viennent aux réunions à Roubaix en 207 diesel, il ne se gêne pas pour rouler en Audi A8 ou multiplier les escapades familiales à Londres ou Miami. Sur un autre registre, son brevet de parachutiste (le seul diplôme qu'il ait obtenu) et son passé de sous-officier des forces spéciales contribuent un peu plus à la distinguer. Que ce soit au sein de l'association familiale Mulliez ou, plus globalement, de ses homologues exerçant de hautes fonctions dans la vie économique.
Car même s'il lui arrive peut-être encore de se pincer pour s'en rendre compte, Olivier Leclercq fait bel et bien partie aujourd'hui de ce cercle restreint des grands patrons. Certes, chez Oxylane, c'est Yves Claude qui reste aux commandes du groupe et qui pilote au quotidien le navire Décathlon. Il n'empêche, cette présidence de surveillance de la troisième plus importante des entreprises de la galaxie Mulliez est une vraie responsabilité.
Olivier Leclercq connaît bien l'entreprise fondée par son père en 1976, particulièrement la partie "production", qui, en amont des magasins, organise la fabrication des gammes  revendues ensuite sous l'une des signatures Quechua, B'Twin, Kipsta, etc. Ces marques "Passion" qui fondent la spécificité de Décathlon  Pendant 13 ans, de 1987 à 2000, Olivier Leclercq a sillonné l'Asie, y installant équipes d'ingénieurs et bureaux de production qui chaque année déversent sur l'Europe des milliers de containers de produits exclusifs aux prix imbattables
et qui sont devenus les symboles de l'identité de Décathlon et les clés de sa rentabilité.
Tout au long de ces années,
l'aîné des quatre fils Leclercq a passé beaucoup de temps  entre les avions et les chambres d'hôtels. Ce qui l'a amené à s'intéresser aux prestations destinées aux voyageurs d'affaires. En bon Mulliez "piquousé" à la création d'entreprise, il monte son propre projet et inaugure en 2004 à Villeneuve d'Ascq son premier Olivarius, un concept d'appart'-hôtel innovant doublé de parti-pris ethétiques des plus avant-gardistes. Devenu au fil des ans un passionné d'hôtellerie, il ne rate pas, dit-on, une occasion de mettre à profit ses déplacements à l'étranger pour séjourner dans les plus grands établissements. Et dire que son cousin Vianney, le patron de la surveillance chez Auchan, lui se contente des deux étoiles d'un Ibis !
Résident en Belgique, marié à une championne d'athlétisme d'origine bamiléké (laquelle a monté sa propre boutique d'art africain), Olivier Leclercq, à en croire son entourage, revendique ouvertement sa différence par rapport au reste de la tribu Mulliez. "Avec lui, explique un proche, tout est beaucoup plus rock'n roll que la normalité estampillée "gens du Nord" qui prévaut chez les associés de l'AFM". Formant une véritable "bande" avec ses frères, il se retrouve également en proximité du courant que représente au sein de l'association familiale l'axe Gérard / Patrick / Gonzague, des autodidactes eux aussi, respectivement fondateurs d'Auchan, Kiabi et Saint-Maclou. Autant de fortes têtes - accessoirement richement pourvus en droits de vote - qui donnent régulièrement du fil à retordre aux membres de la gérance de l'AFM. Une gérance à laquelle Olivier Leclercq a été élu - très confortablement, paraît-il - en juin 2006. L'intéressé y a retrouvé Thierry Mulliez, actuel président du conseil familial. Vingt ans plutôt, les deux hommes avaient travaillé ensemble dans le tout premier Pizza Paï : Thierry Mulliez en était le directeur ; Olivier Leclercq y préparait les salades et des tonnes de taboulé.
En choississant le fils de Michel Leclercq pour lui succéder à la présidence de la surveillance, le conseil familial de l'association Mulliez a renouvelé d'une certaine manière le pacte tacite qui prévalait jusque-là entre les deux familles : à savoir un actionnaire majoritaire avec 43 % du capital d'un côté, l'AFM et, de l'autre, la holding du fondateur, l'AFIR, "minoritaire" avec 42 % des titres, mais à qui revient la présidence. Reste qu'en théorie, les statuts de l'association ne permettent pas de cumuler un siège à la gérance avec une présidence d'entreprise. En théorie ...
Prochainement au sommaire de la série "Portraits", un article consacré à Marc Mulliez, l'actuel président du "comité des sages" de l'AFM et assurément l'un des membres les plus secrets du clan nordiste.
Partager cet article
Repost0
26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 08:07



And the winner is ... Boulanger
. Les valeurs 2009 des parts des principaux FCP de la galaxie Mulliez ont été annoncées aux salariés-actionnaires. Cette année, parmi les enseignes dont une part significative du capital est aux mains des collaborateurs, ce sont ceux de Boulanger qui enregistrent la meilleure valorisation de leur épargne salariale , devançant de peu ceux de Kiabi. Alors qu'il y a quelques années, ces deux enseignes étaient à la peine, aujourd'hui, ce sont elles dont les experts en charge des évaluations ont estimé qu'elles étaient les plus créatrices de valeur. A l'inverse, Adéo et Oxylane, qui affichaient régulièrement les meilleures progressions, enregistrent cette année des croissances nettement plus timides. Quant à Auchan, on a déjà eu l'occasion de commenter ici la portée historique de sa première baisse de valeur.
Dans d'autres enseignes de la galaxie Mulliez, en proie à de réelles difficultés comme  Saint-Maclou ou Pimkie, les replis atteignent la barre des - 30 %. Mais il s'agit d'entreprises dont les dirigeants n'ont jamais véritablement cherché à développer l'actionnariat salarié. Chez Pimkie, par exemple, cela représente seulement 0,2 % du capital de la société.
Partager cet article
Repost0
23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 08:09


Dans la foulée de l’inauguration de sa nouvelle signature « Vivons mieux, vivons moins cher », Auchan étoffe sa communication destinée à affirmer son positionnement discount. Y compris en magasin. Dans les allées, de vastes affiches ont été déployées. Sous l’accroche « Qui est vraiment le moins cher ? », on y trouve pour quelques références d’entrée de gamme la comparaison des prix pratiqués par le point de vente avec ceux des concurrents de sa zone. Sans surprise, Auchan est le mieux placé. Il faut dire que l’enseigne apporte une attention toute particulière aux étiquettes de ses premiers prix Pouce.
Coïncidence, le grand concurrent Carrefour vient quant à lui de faire un choix différent. Lancée en grandes pompes en début de semaine, la nouvelle gamme Carrefour Discount n’a pas pour objectif d’être systématiquement la moins chère « par unité de besoin » comme disent les spécialistes. Ses références sont globalement au niveau des prix des hard-discounters, mais pour plusieurs d’entre elles, plus chères que les premiers prix proposés dans les autres enseignes d’hypermarché. Quant à l’autre grand rival sur le terrain des prix bas, l’inévitable Leclerc, les connaisseurs auront remarqué que c’est lui qui est directement dans le collimateur d’Auchan. Le slogan sur les affiches est en effet une référence au site Qui est le moins cher.com, abondamment relayé en publicité par le groupement d’indépendants.
Pour le groupe nordiste, cette offensive sur les prix intervient au terme d’un premier trimestre qui l’avait vu lever sensiblement le pied sur les promos. Si la plupart des distributeurs ont eux aussi réduire la voilure promotionnelle en début d’année, cela a été plus visible, et a donc eu plus de conséquence chez Auchan, traditionnellement l’enseigne dont le commerce est le plus tiré par les opérations promotionnelles.

Partager cet article
Repost0

La face cachée de l'empire Mulliez

Entrez dans les coulisses de cette famille aux 700 cousins, découvrez qui est vraiment Gérard Mulliez, le fondateur d'Auchan, quelles sont les méthodes du groupe en Russie, ses cachotteries en Chine, ses relations inavouables outre-Atlantique.

Au sein de la tribu roubaisienne, le malheur des uns et les principes des autres ont fait la fortune de tous. Par-delà l’exceptionnelle réussite entrepreneuriale du clan, la saga Mulliez est d’abord une histoire familiale des plus romanesques. Riche en anecdotes et en confidences, l’enquête prend ici des allures de fresque historique où les révélations le disputent aux affaires de famille.

 

Rechercher

L'empire des Mulliez

AFM2Fort de ses 600 000 salariés et de ses 86 milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'empire des Mulliez constitue le premier acteur familial de l'économie française. Il ne s'agit pas d'un groupe à proprement parler mais d'une galaxie d'entreprises ayant en commun d'être contrôlées par les membres de l'association familiale Mulliez (ci-dessus la photo du siège de l'AFM à Roubaix).
Les principales enseignes sont : Auchan, Leroy-Merlin, Décathlon, Boulanger, Kiabi, Pimkie, Flunch, Atac, Norauto, Kiloutou, Cultura, Brice, Jules, Grain de malice, Top Office, Picwic, Phildar, etc. La plupart ont leur siège dans le Nord, autour de Roubaix, le berceau des Mulliez.

A vot'bon coeur amis lecteurs

Fonctionnant sans abonnement ni publicité, leblogMulliez.com propose aux internautes qui le souhaitent de le soutenir. Merci d'avance pour votre aide.