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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 22:00
Six mois tout juste après la reprise des 14 magasins du réseau Ramstore, Auchan Russie est sur le point de finaliser une nouvelle opération de croissance externe. D’après le quotidien russe Kommersant, le groupe de la famille Mulliez s’apprête à mettre la main sur une trentaine d'hypers du distributeur sibérien Alpi. Une opération qui propulsera Auchan au rang de numéro 2 de la distribution en Russie, derrière X5 Retail, avec plus de 60 hypers. Pour prendre la pleine mesure de cette expansion à marche forcée, une comparaison s’impose : en seulement six ans, Auchan se sera doté en Russie d’un parc correspondant déjà à la moitié de son réseau français, constitué lui sur plus de quatre décennies …
A l’heure où la Douma, le parlement russe, s’apprête à légiférer sur le plafonnement des parts de marché des enseignes par zone de chalandise, Auchan fait donc le choix de privilégier les investissements en province. Il est vrai qu’avec une vingtaine d’hypers sur la capitale, l’enseigne y est omniprésente. Une domination qui n’est pas sans agacer localement : depuis quelques mois, le groupe doit faire face à divers contentieux concernant notamment l’immobilier de deux de ses hypers moscovites.
Venant s’ajouter aux points de vente déjà exploités sur St Pétersbourg, Ekaterinbourg, Nijni-Novgorod, Krasnodar et Rostov-sur-le-Don, l’acquisition des magasins d’Alpi, tous situés en Sibérie (Novosibirsk, Omsk, Krasnoïarsk, etc.) conforte le développement national de l’enseigne. Autant dire que s’ils veulent un jour tenter de contester la suprématie d’Auchan dans ce pays, Wal-Mart, Carrefour et Tesco, les leaders mondiaux du secteur, devront mettre les bouchées doubles.
Initialement composé de très grands hypers, le réseau Auchan va présenter, à la faveur des opérations Ramstore et Alpi, un profil plus hétérogène avec de plus petits magasins. Pour ces supermarchés, le groupe a élaboré un concept spécifique, « Auchan City », qui lui permet à la fois de capitaliser sur la forte notoriété de sa marque et de déployer une offre adaptée à des magasins de 4 000 m². Il ne serait pas très étonnant, si le concept Auchan City est validé, qu’il soit à l’avenir également décliné sur la dizaine de supermarchés Atak actuellement exploités par le groupe.
A lire sur le même sujet :
Les bonnes affaires d'Auchan en Russie (site Lineaires.com, mai 2008) 
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 22:00
Les inaugurations de magasins revêtent toujours un caractère festif. Mais en ce jeudi 15 mai, les raisons de la douce euphorie qui régnait pour l'ouverture du 81e Boulanger (photo ci-dessus) à Montévrain (Seine-et-Marne) étaient ailleurs. La cinquantaine de salariés de ce nouveau point de vente, tout comme les 5 915 collaborateurs de l'entreprise, étaient encore sous le coup de l'annonce qui leur a été faite mardi 13 mai. Ce soir-là, à 20.30 précises, sur une émission TV interne diffusée dans l'ensemble des magasins, ils ont pris connaissance de la nouvelle valeur de la part Valboulanger, le fonds sur lequel les salariés actionnaires placent les sommes perçues au titre de la participation aux bénéfices. En un an, les collaborateurs ont vu la valeur de leur patrimoine progresser de 40,54 % ! De loin la meilleure performance annuelle de toutes les enseignes de la galaxie Mulliez. Rappelons, à titre de comparaison, les taux d'évolution des FCP d'Auchan  (+ 6,25 %), de Kiabi (+ 18,76 %) ou d'Atac (- 4,46 %). Chez Boulanger, la surprise est d'autant plus grande que l'an passé, les experts qui définissent les valeurs de part n'avaient accordé que + 1,1 % au titre Valboulanger.
Sur l'année 2007, Boulanger a enregistré un chiffre d'affaires TTC de 1,31 milliards d'euros, en hausse de 12,9 % (+ 8,7 % à surfaces comparables). Ce retournement de situation, qui intervient après plusieurs exercices difficiles, serait le fruit de la politique mise en place par Francis Cordelette, le directeur général, qui a profondément remanié l'entreprise depuis sa prise de fonction il y a quatre ans.
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 14:01
(Photo Pierre Le Masson) Il y a des jours où les Mulliez doivent se demander s’ils ont bien fait de soutenir  la campagne de Nicolas Sarkozy. Car en dépit de l’adhésion globale du clan nordiste à la politique de réformes du chef de l’Etat, sur plusieurs sujets, les initiatives du président de la République ou de son gouvernement ont véritablement de quoi les contrarier. Et on ne parle pas ici de son côté bling-bling, à l'opposé des habitudes de discrétion en vigueur au sein de la dynastie roubaisienne.  Il y a d’abord eu, cet hiver, l’affaire du déblocage anticipé de la participation dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat. Arnaud Mulliez, président d’Auchan France, s’était d’ailleurs fendu d’une tribune dans Le Monde pour expliquer, en substance, que l’actionnariat salarié n’était pas une cagnotte dans laquelle on puisait tous les quatre matins mais bel et bien une épargne qu’il convenait de laisser fructifier.
Rebelote ces derniers jours avec le projet de loi pour la modernisation de l’économie qui sera débattu à l’Assemblée à la fin mai. Certes, globalement, à en juger par les réactions des uns et des autres, cette future loi fait davantage le jeu des distributeurs que des fournisseurs. La possibilité, pour les premiers, de pouvoir négocier les tarifs des industriels devrait leur redonner davantage de marge de manœuvre pour faire baisser les étiquettes en rayon (ou du moins pour en limiter la hausse compte tenu de l’inflation actuelle sur les matières premières). La mesure contribuera évidemment à doper l’attractivité commerciale des enseignes mais elle pèsera lourd sur leurs comptes d’exploitation. D’ailleurs, les représentants des salariés ne sont pas sans s’inquiéter et craignent de devoir faire les frais des investissements qui seront consentis par les enseignes pour financer les baisses de prix. De ce point de vue, Auchan est placé sur le même plan que ses concurrents.
En revanche, en marge de la négociabilité, deux autres volets du projet de loi pourraient, s’ils étaient votés, s’avérer lourds de conséquences pour le géant nordiste. Cela concerne tout d’abord l’assouplissement des conditions d’ouvertures de nouveaux magasins. Avec le nouveau texte, il ne sera plus nécessaire d’obtenir d’autorisation pour ouvrir des points de vente de moins de 1 000 m² (actuellement, le seuil est à 300 m). La mesure, de l’aveu même des promoteurs du texte, vise en particulier à doper le hard-discount qui, de par son format de prédilection, devrait ressortir comme le premier créateur de m² sur la nouvelle tranche « libérée » des 300 à 1 000 m². Les Allemands Lidl et Aldi, tout comme les groupes français Carrefour, Casino et Intermarché, qui possèdent leurs propres enseignes de maxi-discompte (respectivement Ed, Leader-Price et Netto) seront évidemment les premiers à tirer profit de la situation. A l’inverse des acteurs déjà en place, Auchan, qui n’est pas présent sur le créneau du hard-discount, ne sera pas en mesure de surfer sur la vague. Surtout, ses gros paquebots vont faire face à un encerclement en règle de la part des nouveaux hard-discounts qui naîtront dès que seront parus les décrets d’application. Et il serait surprenant que les hypers ainsi attaqués n’y abandonnent pas quelques parts de marché.
Un autre article de la loi de modernisation de l’économie est dans le collimateur d’Auchan. Pour donner des gages au commerce de centre-ville, le projet de loi présentée par Christine Lagarde prévoit d’alléger la taxation sur le chiffre d’affaires (TACA) pour les plus petites surfaces et, en contrepartie, de majorer celle des hypermarchés et de magasins implantés dans les centres commerciaux. Compte tenu de la nature de son parc de magasins, de leur taille et de leur chiffre d’affaires par mètre carré et de la contribution de ses hypermarchés à ses  résultats sur l’Hexagone, Auchan est le distributeur français qui devrait le plus durement ressentir ces 25 % d’augmentation de la TACA. Le groupe a embauché il y a quelques mois un lobbyiste. Inutile de dire que son programme pour les semaines qui viennent est particulièrement chargé...
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 15:05
(Photo El Pais) Une fois n’est pas coutume, Kiabi a organisé le 25 avril une conférence de presse. L’occasion pour Jean- Christophe Garbino, le nouveau directeur général de l’entreprise (photo ci-dessus) de présenter les résultats 2007 et le plan de développement de cette enseigne fondée en 1978 par Patrick Mulliez.
Pour 2007, Kiabi annonce un chiffre d’affaires de 792 millions d’euros, en progression de 18 % sur un an. Le résultat net, pour sa part, ressort à 49 millions d’euros (+ 17 %). Le groupe exploite aujourd’hui 209 magasins : 168 en France (dont 15 affiliés) et 41 à l’étranger (36 en Espagne, 4 en Italie et 1 en Chine, ouvert à l’automne 2007). Les effectifs globaux  s’établissent à 6 578 salariés. Plus de 1 000 postes ont été créés en 2007. L’actionnariat salarié, en place depuis 1988, concerne 94 % des collaborateurs, qui détiennent globalement 5 % du capital. Leur patrimoine a été multiplié par deux en quatre ans avec une évolution de la valeur de la part, sur le dernier exercice, de + 18,76 %.
En France, Kiabi est n°1 des grandes surfaces spécialisées de prêt-à-porter avec 24,5 % de part de marché. L’an passé, 27 points de vente ont été ouverts sur l’Hexagone, un record historique pour l’enseigne.
En termes de développement, le groupe vise le cap des 400 magasins à l’horizon 2011. Cette année, Kiabi va prendre pied dans un nouveau pays, la Russie. Le premier point de vente, affilié, ouvrira en mai à Novossibirsk. Trois autres suivront dans l’année. L'objectif 2008 annoncé par Jean-Christophe Garbino lors de la conférence de presse : un chiffre d'affaires à 942 millions d'euros et un volume de pièces vendues supérieur à celui de Carrefour, le premier vendeur de vêtements de France.
Au plan capitalistique, outre les 5 % détenus par les salariés, l’AFM possède 33 % des titres de Kiabi tandis que Patrick Mulliez (le fondateur) et son frère Gérard contrôlent chacun 31 %. Une configuration particulière (expliquée dans le livre « le secret des Mulliez », page 228) et qui vaut également pour les différentes sociétés-sœurs de Kiabi que sont Top Office (matériel de bureau), Tape à l’œil (vêtements pour enfants), Isabelle Atkins (parfumeries) ou encore Granita (lingerie) ou Choyo (textile discount).
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 15:01
Le rock 'n roll n'est pas mort. La preuve, les Mulliez viennent d'y investir. L’année de ses 10 ans, et alors que l’enseigne compte déjà 39 magasins, Cultura a signé début avril sa première opération de croissance externe. L’entreprise fondée par Philippe Van der Wees a en effet racheté la société Milonga, une chaîne de 16 magasins spécialistes de la vente d’instruments de musique. Tout comme pour Cultura, il s’agit de points de vente implantés dans les centres commerciaux avec pour objectif affiché de « rendre la musique accessible au plus grand nombre ». Créée en 2000 près de Marseille, Milonga emploie 200 salariés et aréalisé l’an passé un chiffre d’affaires estimé à 20 millions d’euros.
Cette acquisition intervient quelques mois après une autre opération significative. A l’automne dernier, soucieux d’améliorer ses conditions d’achats auprès des maisons de disques, Cultura avait noué un partenariat avec Starter, une centrale d’achat qui regroupe une centaine de disquaires indépendants.
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 15:00
Extension de la centrale d’achats Auchan à Villeneuve d’Ascq, construction du site Domyos (Décathlon) à Marcq-en-Baroeul, déménagement du siège de Leroy-Merlin à Ronchin, installation du B-Twin Village à Lille, etc. : sur la métropole lilloise, nombreux sont actuellement les projets immobiliers des entreprises de la galaxie Mulliez. Ils témoignent de l’expansion des activités dans les différentes branches de cet empire familial, premier acteur non coté de l’économie française.
En matière de développement, l’association familiale non plus, n’est pas en reste. Pour faire face à l’accroissement du nombre des associés (ils sont aujourd’hui 550), les services centraux de l’AFM vont emménager cet automne dans un nouveau bâtiment. Situé lui aussi à Roubaix sur le boulevard du Général de Gaulle, il présente une architecture (voir la photo) et un emplacement nettement moins anodins que le siège actuel. De ses baies vitrées, par delà la large chaussée et les rails du tramway, la vue sur le magnifique parc Barbieux est imprenable. Il n’empêche, on reste néanmoins encore loin - très loin - des bâtiments de grand standing qui, à Paris, abritent les états-majors des groupes du Cac 40 ou des multinationales de la finance.
Plus d’une cinquantaine de personnes travaillent chez Mobilis, le family office des Mulliez. Outre les membres élus du conseil de gérance, on y trouve des juristes, des fiscalistes, des spécialistes de la finance, etc. Leurs missions sont multiples. C’est tout d’abord l’organisation juridique entre les différentes holdings qui coiffent les entreprises et l’optimisation fiscale. Ce sont ensuite les prestations de services administratifs à destination des associés. C’est encore la gestion des flux de trésorerie et des placements (CavaBanque et CavaGestion), la formation des associés, l'animation des conseils de surveillance, etc.
Contrairement aux sièges des entreprises de la galaxie, qui reçoivent énormément de visiteurs, les services centraux de l’AFM, eux, sont essentiellement en relation avec les associés. Il ne faut donc pas s’attendre à voir apparaître de logo Mulliez sur la façade. Pour vivre heureux, …
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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 15:06
On se souvient, il y a quelques années, que les magasins Auchan avaient refusé de mettre en rayon le livre de Catherine Millet, « la vie sexuelle de Catherine M. ». Plusieurs articles de presse avaient alors raillé la pudibonderie de ses dirigeants. Début avril, c’est une toute autre image qu’Auchan a donnée de son enseigne. Grâce à une série exclusive de photos plutôt déshabillées de la présentatrice Virginie Efira au sommaire de son hebdo TV Envies, Auchan a déclenché un vrai buzz sur internet. Jamais sans doute, son journal de programmes télé n’avait autant fait parler de lui. L’histoire ne dit pas si le rédac’chef du journal avait préalablement fait valider son sujet en haut lieu. Certes, les poses de l’animatrice de M6 n'ont rien à voir avec les récits de partouze de Catherine Millet, mais tout de même... Les temps changent.
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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 15:18

Au lendemain de l’annonce de ses résultats 2007, le groupe Auchan a communiqué à ses salariés actionnaires la nouvelle valeur de la part du Fonds Commun de Placement Valauchan. Elle s’établit désormais à 322 euros, soit une progression de 6,25 % par rapport à l’an passé.
Au regard des comptes publiés et des perspectives de développement de l’entreprise (notamment liées à l’ambitieux plan Vision 2015 et aux investissements réalisés en 2007 : 1,7 milliard d’euros, un montant en hausse de 45 %), on observe la déception de certains salariés qui s’attendaient à une revalorisation plus forte de leur portefeuille. A titre de comparaison, l’an passé, la valeur de la part avait progressé de 10,16 %.
Le fonds Valauchan est composé de titres Auchan (à hauteur de 82 %) et d'une caisse de rachat (18 %) destinée aux remboursements de parts en cours d'année et constituée de produits financiers. L'évolution de la part Valauchan est donc la résultante de l'évolution pondérée de ces deux catégories de titres. Si les experts ont revalorisé de 8 % la valeur des titres Auchan, en revanche, du fait de la crise financière, la caisse de rachat a perdu 1,9 % sur l'année, pénalisant proportionnellement la part Valauchan.
Les salariés d’Auchan qui ont choisi de placer leur capital dans Valauchan peuvent se consoler et se dire qu'ils ont enregistré de meilleurs résultats sur les douze mois écoulés que leurs collègues de Carrefour ou Casino, deux entreprises dont le capital est directement exposé aux aléas des places boursières. Les titres de ces deux groupes cotés se sont en effet respectivement repliés de 8,4 % et 1,6 % depuis avril 2007.
Résultant de la même estimation d’experts que celle retenue par la famille Mulliez pour ses propres titres, la valorisation de la part Valauchan reflète à la fois les performances du groupe sur l’année écoulée, la situation sur l’exercice en cours et les perspectives d’avenir. A défaut de cours de Bourse, c’est la seule communication qui permette d’apprécier l’évolution de la valeur de l’entreprise. Une information toujours très attendue s’agissant du premier groupe familial non coté de l’économie française.
Au sein du groupe nordiste, l’actionnariat salarié tient une place particulière. Mis en place dès 1977 par la famille Mulliez, il représente aujourd’hui 13 % du capital de l’entreprise, ce qui fait d’Auchan l’une des entreprises hexagonales les plus impliquées sur ce dossier. Un dossier qui est revenu sous les feux de l’actualité ces derniers mois à la faveur de deux prises de position contradictoires de Nicolas Sarkozy : 1) sa volonté d’encourager les entreprises à développer l’actionnariat salarié, facteur de stabilité capitalistique 2) le recours aux déblocages anticipés des sommes placées au titre de la participation afin de soutenir le pouvoir d’achat.
Chez Auchan, 97 % des collaborateurs sont actionnaires. Pour un tiers d’entre eux, les sommes capitalisées représentent plus d’un an de salaire. Le patrimoine moyen d’un actionnaire Valauchan s’établit à 29 102 euros.
En 2007, Auchan a étendu le bénéfice de l’actionnariat salarié à ses salariés chinois. Cette année, ce sont les collaborateurs russes qui vont expérimenter le système.

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 16:20
Le groupe Décathlon vient de publier une (petite) partie de ses résultats pour l'année 2007. Le chiffre d'affaires hors taxes ressort à 4,48 milliards d'euros, en hausse de 11,7 %. Cette croissance est due à la fois à l'ouverture de nouveaux magasins (32 unités créées l'an passé, principalement en France, Italie et Espagne) et à de bonnes performances (+ 7,5 %) dans les points de vente existants.
La France, qui représente 55 % de l'activité, a enregistré l'an passé des ventes en hausse de 6,9 %. Les responsables de l'enseigne y voient notamment l'effet bénéfique des vagues de publicité TV : 8 spots au total pour les différentes marques maison que sont Domyos, Quechua, Wed'ze, Kalenji, Forclaz, etc. Avant 2007, les enseignes de distribution n'avaient pas accès à la pub TV.
Tout comme l'an passé, le groupe Leroy-Merlin s'était changé en Adéo, Décathlon se dote à son tour d'une nouvelle identité de groupe, Oxylane. L'objectif est de bien marquer la distinction entre  l'enseigne-phare et les autres activités, appelées à se développer. Au plan éthymologique, le cousinage avec la structure Oxynvest et ses filiales Oxydev et Oxypar, est évident. Rappelons qu'Oxynvest est le fonds d'investissement de la holding de Michel Leclercq, le fondateur de Décathlon et qu'Oxydev et Oxypar sont respectivement dédiées au développement des nouvelles pistes et aux prises de participation.
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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 16:27
Le groupe Auchan a inauguré vendredi 27 mars son premier hypermarché ukrainien, dans la capitale Kiev. Le point de vente s'étend sur 14 200 m², compte 90 caisses et emploie 548 salariés. Pour faire venir les clients du centre-ville, l'enseigne propose des navettes par bus. On les voit en jaune sur la photo ci-dessus.
Deux autres magasins sont en cours de construction et devraient ouvrir dans le courant de l'année. Il y a un an, en mars 2007, le groupe avait annoncé avoir conclu un accord avec le groupe local Furshet, lui permettant ainsi de prendre pied dans ce nouveau pays.
Fort de ses 46 millions d'habitants, l'Ukraine présente un potentiel important pour les distributeurs. Pour Auchan, c'est une étape supplémentaire dans sa stratégie de développement en Europe de l'Est. Déjà présent en Pologne, Hongrie, Russie et Roumanie, le groupe de la famille Mulliez enregistre dans cette région du monde ses meilleurs taux de progression.
Un détail sur cette photo : on peut remarquer à droite, au-dessus des gondoles, un impressionnant empilement de palettes. Comme dans les autres pays de l'Est, Auchan joue à fond la carte du discount et de la massification de l'offre façon entrepôt.
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La face cachée de l'empire Mulliez

Entrez dans les coulisses de cette famille aux 700 cousins, découvrez qui est vraiment Gérard Mulliez, le fondateur d'Auchan, quelles sont les méthodes du groupe en Russie, ses cachotteries en Chine, ses relations inavouables outre-Atlantique.

Au sein de la tribu roubaisienne, le malheur des uns et les principes des autres ont fait la fortune de tous. Par-delà l’exceptionnelle réussite entrepreneuriale du clan, la saga Mulliez est d’abord une histoire familiale des plus romanesques. Riche en anecdotes et en confidences, l’enquête prend ici des allures de fresque historique où les révélations le disputent aux affaires de famille.

 

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L'empire des Mulliez

AFM2Fort de ses 600 000 salariés et de ses 86 milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'empire des Mulliez constitue le premier acteur familial de l'économie française. Il ne s'agit pas d'un groupe à proprement parler mais d'une galaxie d'entreprises ayant en commun d'être contrôlées par les membres de l'association familiale Mulliez (ci-dessus la photo du siège de l'AFM à Roubaix).
Les principales enseignes sont : Auchan, Leroy-Merlin, Décathlon, Boulanger, Kiabi, Pimkie, Flunch, Atac, Norauto, Kiloutou, Cultura, Brice, Jules, Grain de malice, Top Office, Picwic, Phildar, etc. La plupart ont leur siège dans le Nord, autour de Roubaix, le berceau des Mulliez.

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