A la manière de Cécilia ex-Sarkozy, qui réservait ses déclarations à l'Est-Républicain, c'est au Bien Public, le journal de Saône-et-Loire que Thierry Mulliez, le patron de l'AFM, a récemment accordé une interview. C'est la première fois en 10 ans de mandat que le président du conseil familial Mulliez s'exprime dans la presse. Le fait qu'il ait choisi ce petit quotidien régional plutôt que les prestigieuses colonnes des Echos, du Figaro ou du Monde est révélateur de ce provincialisme auquel les Mulliez sont tant attachés.En fait, Thierry Mulliez intervenait à Dijon dans le cadre d'une réunion organisée par le Réseau Entreprendre, la structure d'aide aux créateurs d'entreprise fondée par son oncle, André Mulliez. En préambule au bref entretien publié dans l'édition du samedi 8 mars, le président de l'AFM avait expliqué à Berty Robert, journaliste au Bien Public : "Je rêve de pouvoir parler à un journaliste sans qu'il écrive quoi que ce soit sur moi"...
