La crise diplomatique qui couve entre l'Est et l'Ouest au sujet de la Crimée inquiète les dirigeants d'Auchan, numéro un des hypermarchés en Russie. L'essentiel des enjeux avec ce petit reportage vidéo.
Leroy-Merlin France a annoncé en interne un très bon taux de participation aux bénéfices pour l'année 2013. Il s'établit à 12,02 %. Il s'applique sur une base de 12,8 mois de salaire et représente 1,9 mois de salaire net. La formule de calcul est la suivante : 25 % du résultat net courant - 5 % des capitaux utilisés. Leroy-Merlin fait partie des trois entreprises française qui partagent le plus leurs bénéfices en volume d'euros avec Orange et Dassault Aviation.
La filiale d'Adéo a réalisé des ventes à surfaces équivalentes en hausse de 0,4 % sur l'année 2013. Sa part de marché s'établit à 20 %. Le résulat opérationnel ressort à 525 millions d'euros, en hausse de 3 % à surfaces équivalentes. L'enseigne a investi 110 millions d'euros en France et notamment ouvert deux magasins, à Agen et Annecy.
Le groupe Adéo indique avoir réalisé en 2013 un chiffre d'affaires TTC de 16,3 milliards d'euros, en hausse de 7 %. Le n°3 mondial du bricolage emploie 73 000 salariés et est présent dans 13 pays.
Le groupe exploite les enseignes Leroy-Merlin, Weldom, Bricoman, Kbane, DomPro, Zôdio ainsi que plusieurs sites Internet communuataire (Kozikaza) ou de vente en ligne (Deco-clico, delamaison.fr, lightonline.fr, Homes-up, etc.).
Le taux de participation d'Auchan France pour l'année 2013 est désormais officiel : il s'établit à 5,93 %. Il s'agit de l'un des plus bas taux jamais atteint dans l'histoire de l'entreprise. L'enveloppe globale est de 80 millions d'euros, en repli de 13 M€ par rapport à l'exercice précédent. Sans le CICE, l'enveloppe se serait établie à 72 M€ et le taux à 5,33 %. A noter par ailleurs la contribution d'Immochan, à hauteur de 4 millions d'euros.
Comment est calculée la participation chez Auchan ? La formule dérogatoire en vigueur est la suivante : 1/3 du résultat courant après impôt théorique divisé par la masse salariale des bénéficiaires. Cette année, l'accord d'entreprise se traduit par un supplément d'environ 2 points par rapport à la formule légale.
Malgré les mauvaises performances en France (- 1,1 %, - 2,5 % même pour les hypers) ) et en Italie, le groupe Auchan se sort globalement bien de son exercice 2013. Les résultats publiés ce jour attestent de la qualité de ses fondamentaux, notamment la complémentarité géographique de ses activités, et de sa solidité financière. Le résultat net part du groupe affiche un flatteur + 17 %, à 767 millions d'euros, dopé il est vrai par 268 millions d'euros de plus-values issues de cessions immobilières "d'actifs matures ciblés". Il s'agit en l'occurrence de 17 galeries commerciales et de 11 retail-parks en France, Luxembourg et Italie, mais dont Immochan conserve la gestion et la commercialisation.
En dépit du rachat des hypermarchés Real en Russie, Ukraine et Roumanie, la dette du groupe reste stable, à 30,9 % des capitaux propres.
Le parc d'hypermarchés s'est agrandi de 96 unités en 2013. L'international représente désormais 58,1 % de l'activité du groupe.
Le groupe indique qu'en 2014 les activités chinoises de Sun Art retail seront consolidées de manière globale (c'est à dire à 100 %) et non plus proportionnelle (51 % sur 2013). Ci-dessous, le détail de l'actionnariat de la filiale chinoise d'Auchan.
Après Carrefour puis Casino, Auchan publie à son tour ses résultats 2013. Le chiffre d'affaires du groupe ressort en hausse de 3,4 %, à 48 077 millions d'euros. Auchan n'est plus le 2e groupe français de distribution derrière Carrefour, il a été dépassé par Casino (48,6 Mds€). Le chiffre d'affaires sous enseignes s'établit à 62,1 Mds€ (+ 4,1 %). Les ventes ont reculé de 1,1 % en France. Elles progressent en revanche de 11,1 % dans les pays d'Europe centrale et de l'Est et d'Asie. Aucun détail n'est fourni par région.
L'EBIDTA est en hausse de 5,0 % à 2 636 millions d'euros. Le résultat net part du groupe augmente lui de 19,3 % à 767 millions d'euros, grâce notamment à 268 millions d'euros de plus-values de cessions immobilières.
Le groupe compte désormais 302 500 collaborateurs dans 15 pays où il exploite 1 591 hypers et supermarchés intégrés.
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progressions données à taux de change constant
Lundi matin, le groupe Auchan publie ses résultats 2013 et tient une conférence de presse. Pas de chance, la direction de la comm' m'en refuse l'accès. Qu'à cela ne tienne, voici deux des points que j'aurais souhaité aborder. Merci aux confrères / consoeurs présent/es qui voudront bien les relayer.
- le groupe visait à l'horizon 2015 des ventes de 500 milliards de roubles en Russie, soit environ 10 milliards d'euros, (voir ci-contre). Où Auchan en est-il de la réalisation de cet objectif ? Quel a été le CA de la filiale russe en 2013 ? Que donnent les ex-Real, une fois transformés en Auchan, en termes de progression de CA ?
- Concernant la Chine, la famille Mulliez détient-elle, directement ou non, d'autres intérêts au sein du capital de Sun Art Retail que les 36 % contrôlés par Auchan ?
Merci le CICE (*). Grâce aux 44 millions d'euros touchés au titre du dispositif gouvernemental, Auchan France va pouvoir afficher un cash d'environ 780 millions d'euros pour 2013. Un résultat qui reste néanmoins en retrait d'une cinquantaine de millions par rapport à 2012, signe des sérieuses difficutés rencontrées par l'enseigne sur l'Hexagone l'an passé.
Pour les collaborateurs, le montant de l'aide va venir sauver des primes de participation et d'intéressement qui, sans cela, auraient été des plus décevantes.
Selon des sources internes, le montant global de la participation pour 2013 qui va être annoncé prochainement pourrait atteindre 80 millions d'euros (contre 89 M€ l'an passé), ce qui devrait se traduire par un taux aux alentours de 5,5 % (contre 6,90 % pour 2012).
S'agissant de la prime trimestrielle de progrès (décembre, janvier et février + la "sup 12", correspondant aux corrections de compte et commissions de négociations perçues en fin d'année), elle devrait être comprise entre 10 % dans les magasins les moins bons et 15 % dans les meilleurs.
Comme les autres distributeurs, avec la manne du CICE, Auchan avait plusieurs possibilités : embaucher (ce qui était l'esprit initial du dispositif...), investir les sommes pour baisser les prix en magasins (ce qu'ont fait Leclerc, Carrefour ou Géant), ou gonfler le résultat, et accessoirement, en faire profiter (un peu) les salariés via la rémunération variable, le choix d'Auchan donc.
* Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.
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Un complément à ma note d'hier relative aux 200 millions d'euros qu'Auchan France va investir dans les prix dans les deux ans. Par comparaison, c'est le même montant que celui injecté par Casino pour replacer ses hypermarchés Géant dans la course aux prix bas. Sauf que Géant pèse trois fois moins qu'Auchan et que la somme a été investie sur une seule année.
Décroché dans la guerre des prix menée par Leclerc, Géant et Carrefour, affaibli au niveau de sa part de marché, Auchan France a vécu, selon Vincent Mignot, "une année noire" en 2013 avec des ventes en repli de 2,6 % et une dizaine de magasins en situation "véritablement difficile".
Pour tenter de rebondir, le directeur général, a obtenu du comité exécutif groupe une enveloppe de 200 millions d'euros sur deux ans afin de permettre à l'enseigne de se repositionner en prix sur 2014-2016. La première concrétisation se manifestera d'ici quelques jours avec un catalogue promotionnel annoncé comme particulièrement agressif. Des baisses de prix drastiques, financées par une réduction de la marge commerciale, sont également attendues. Après la réorganisation de l'état-major de la direction France et le plan social d'entreprise qui va se traduire par la suppression de 22 % des postes de cadres en magasin, c'est un nouveau volet du plan de relance qui va s'engager.
Entrez dans les coulisses de cette famille aux 700 cousins, découvrez qui est vraiment Gérard Mulliez, le fondateur d'Auchan, quelles sont les méthodes du groupe en Russie, ses cachotteries en Chine, ses relations inavouables outre-Atlantique.
Au sein de la tribu roubaisienne, le malheur des uns et les principes des autres ont fait la fortune de tous. Par-delà l’exceptionnelle réussite entrepreneuriale du clan, la saga Mulliez est d’abord une histoire familiale des plus romanesques. Riche en anecdotes et en confidences, l’enquête prend ici des allures de fresque historique où les révélations le disputent aux affaires de famille.
Fort de ses 600 000 salariés et de ses 86 milliards d'euros de chiffre d'affaires, l'empire des Mulliez constitue le premier acteur familial de l'économie française. Il ne s'agit pas d'un groupe à proprement parler mais d'une galaxie d'entreprises ayant en commun d'être contrôlées par les membres de l'association familiale Mulliez (ci-dessus la photo du siège de l'AFM à Roubaix).
Les principales enseignes sont : Auchan, Leroy-Merlin, Décathlon, Boulanger, Kiabi, Pimkie, Flunch, Atac, Norauto, Kiloutou, Cultura, Brice, Jules, Grain de malice, Top Office, Picwic, Phildar, etc. La plupart ont leur siège dans le Nord, autour de Roubaix, le berceau des Mulliez.
