29 septembre 2010
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C'est en toute discrétion que le 4 août dernier, les actionnaires de 3 Suisses
International ont renouvelé le conseil d'administration du groupe de vente par correspondance. A cette occasion, ils ont porté à sa présidence l'homme d'affaires belge Diego du Monceau, 61 ans. Il remplace François Migraine, 65 ans, l'homme qui avait fondé Cofidis en 1982 et qui, depuis 2008, présidait l'entreprise. En prenant le relais de Pierre Zecchini, en 2008, François Migraine n'avait pas fait mystère du caractère transitoire de cette présidence, confirmé par l'arrivée 
remarquée, en mars 2009, au poste de directeur général délégué, de Denis Terrien, transfuge d'Amazon.fr. Lequel assume dorénavant les fonctions de DG du groupe.
International ont renouvelé le conseil d'administration du groupe de vente par correspondance. A cette occasion, ils ont porté à sa présidence l'homme d'affaires belge Diego du Monceau, 61 ans. Il remplace François Migraine, 65 ans, l'homme qui avait fondé Cofidis en 1982 et qui, depuis 2008, présidait l'entreprise. En prenant le relais de Pierre Zecchini, en 2008, François Migraine n'avait pas fait mystère du caractère transitoire de cette présidence, confirmé par l'arrivée remarquée, en mars 2009, au poste de directeur général délégué, de Denis Terrien, transfuge d'Amazon.fr. Lequel assume dorénavant les fonctions de DG du groupe. Nouveau venu au sein de la galaxie Mulliez, le comte du Monceau de Bergendal n'est pas un inconnu dans le monde des affaires. Après des débuts dans la finance, il a occupé de 1985 à 1998 diverses fonctions jusqu'à la direction générale du groupe belge de distribution GIB, depuis repris par Carrefour. Il a parallèlement détenu des mandats d'administrateurs chez JP Morgan, ING, Julius Baer ainsi que chez Quick.
3 Suisses International est détenu à 45 % par la famille Mulliez, 50 % par l'Allemand Otto Versand et 5 % par ses salariés. C'est la première fois dans l'histoire de cette entreprise bi-nationale, dont le siège est à Croix (59), qu'elle se dote d'un président qui ne soit pas un Français. Faut-il y voir la marque d'une volonté de l'actionnaire allemand de s'en assurer un contrôle plus étroit ?
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