Contrairement aux Pinault, Arnault ou Bettencourt, très actifs dans le mécénat culturel, les entrepreneurs du clan Mulliez n'ont jamais beaucoup investi dans les oeuvres d'art. Cela n'empêche pas quelques membres de la famille, à titre individuel, de prendre des initiatives.
D'origine brésilienne, collectionneuse d'oeuvres contemporaines, Sandra Hégédus-Mulliez (photo) a mis en place avec son mari, Amaury, l'un des deux fils du fondateur d'Auchan, le SAM Art Project. Il permet notamment à des artistes originaires de pays émergents d'être accueillis en résidence à Paris. Parallèlement, le prix SAM, doté de 20 000 euros, offre à l'artiste récompensé la possibilité d'exposer hors de France. Sandra Hégédus-Mulliez, qui fait travailler une attaché de presse, a été l'objet de reportages dans Le Monde, Le Figaro Madame et sur France-Info.
Plus discrète, Pascaline Mulliez, la fille de Gérard Mulliez, n'en est pas moins elle aussi impliquée dans le domaine artistique. Indépendamment de ses engagements en faveur de l'association Tournesol, qui développe des projets culturels dans les hôpitaux, elle possède une galerie dans le XIe arrondissement de Paris (photo). Des expositions y sont régulièrement organisées depuis 2008.