L'AG se déroule en deux temps. La première journée est consacrée aux entreprises. Les présidents des différents conseils de surveillance présentent les résultats et les orientations stratégiques. Le samedi, ce sont les sujets liés à l'association qui, sous la présidence de Thierry Mulliez, le patron du conseil central (photo ci-dessus) sont au coeur des débats avec notamment les informations relatives à la valorisation des titres et au montant du dividende. Aucune information n'a évidemment filtré mais on peut cependant, en extrapolant et en pondérant les valeurs communiquées par les experts aux salariés-actionnaires des entreprises dotées de FCP, procéder à une estimation. Pour la première fois depuis la création de l'AFM, en 1955, le patrimoine de l'association aurait reculer en 2009. Un repli que je chiffre entre 0 et - 1 %.
Chaque année, les associés sont également amenés à se prononcer par vote sur divers points d'évolution de leur réglement intérieur. Les propositions sont faites par le conseil de gérance. Elles doivent généralement recueillir les deux tiers des suffrages pour être adoptées. Les droits de vote sont proportionnels au capital détenu. Contrairement à ce qui s'est passé chez L'Oréal ou chez Wendel, dont l'AG a été émaillée par de vives divergences familiales, les éventuels éclats de voix de la tribu des Mulliez devraient rester des secrets bien gardés.