Ayant fait le choix de ne pas regrouper dans une seule et même holding les entreprises qu’elle contrôle, l'Assocation Familiale Mulliez (ci dessus, la photo de son siège roubaisien) ne publie pas de comptes consolidés. Voici cependant la compilation des résultats des différentes enseignes du clan nordiste pour l’année écoulée. Globalement, le chiffre d’affaires cumulé des principales enseignes détenues par les membres de la famille atteint 56 milliards d’euros (+ 6,7 %), y compris l’intégration proportionnelle des sociétés au sein desquelles l’association familiale Mulliez (AFM) détient des participations minoritaires.
En 2006, au sein de l’empire familial roubaisien, la croissances de chiffre d’affaires la plus forte a été celle de Kiabi. L’enseigne de vêtements bon marché a en effet vu ses ventes progresser de + 25 %, à 700 millions d’euros. Autre branche à avoir le vente en poupe : le bricolage, avec un chiffre d’affaires en hausse de 17 %, à 6,8 milliards d’euros, pour Adéo, ex-groupe Leroy-Merlin. En marge du secteur grand public, les Mulliez peuvent par ailleurs se féliciter de leur participation à hauteur de 17 % au capital de Sonepar. Le distributeur de matériel électrique a réalisé un chiffre d’affaires en croissance de 23 % l’an passé.
En milieu de tableau, Décathlon affiche + 7,4 %, à 4 milliards d’euros, et Agapes (branche restauration sous enseignes Flunch, Pizza Paï, etc.) + 5,8 %, à 730 millions d’euros. Auchan, le véritable poids lourd de l’empire avec ses 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires, a quant à lui vu son chiffre d’affaires croître de + 4,2 %. La plupart des autres enseignes ont dû se contenter de croissances inférieures à 2 %. C’est par exemple le cas de Tapis Saint Maclou (+ 1,7 % à 660 millions d’euros), de Norauto (+ 1,7 % également, à 1,2 milliard) ou encore de 3 Suisses (+ 1,55 %) dont les Mulliez détiennent 44 %.