Pour 2007, Kiabi annonce un chiffre d’affaires de 792 millions d’euros, en progression de 18 % sur un an. Le résultat net, pour sa part, ressort à 49 millions d’euros (+ 17 %). Le groupe exploite aujourd’hui 209 magasins : 168 en France (dont 15 affiliés) et 41 à l’étranger (36 en Espagne, 4 en Italie et 1 en Chine, ouvert à l’automne 2007). Les effectifs globaux s’établissent à 6 578 salariés. Plus de 1 000 postes ont été créés en 2007. L’actionnariat salarié, en place depuis 1988, concerne 94 % des collaborateurs, qui détiennent globalement 5 % du capital. Leur patrimoine a été multiplié par deux en quatre ans avec une évolution de la valeur de la part, sur le dernier exercice, de + 18,76 %.
En France, Kiabi est n°1 des grandes surfaces spécialisées de prêt-à-porter avec 24,5 % de part de marché. L’an passé, 27 points de vente ont été ouverts sur l’Hexagone, un record historique pour l’enseigne.
En termes de développement, le groupe vise le cap des 400 magasins à l’horizon 2011. Cette année, Kiabi va prendre pied dans un nouveau pays, la Russie. Le premier point de vente, affilié, ouvrira en mai à Novossibirsk. Trois autres suivront dans l’année. L'objectif 2008 annoncé par Jean-Christophe Garbino lors de la conférence de presse : un chiffre d'affaires à 942 millions d'euros et un volume de pièces vendues supérieur à celui de Carrefour, le premier vendeur de vêtements de France.
Au plan capitalistique, outre les 5 % détenus par les salariés, l’AFM possède 33 % des titres de Kiabi tandis que Patrick Mulliez (le fondateur) et son frère Gérard contrôlent chacun 31 %. Une configuration particulière (expliquée dans le livre « le secret des Mulliez », page 228) et qui vaut également pour les différentes sociétés-sœurs de Kiabi que sont Top Office (matériel de bureau), Tape à l’œil (vêtements pour enfants), Isabelle Atkins (parfumeries) ou encore Granita (lingerie) ou Choyo (textile discount).